Médium installée à Amiens, très connue et appréciée a été plusieurs années la collaboratrice de la Revue de l’Au-delà.
Elle est décédée le 14 août 2003. Très rapidement elle a donné des messages à Étienne Drapeau et continue donc de l’Au-delà sa collaboration à la Revue, ce qui constitue un cas unique dans les médias.
Entretien publié en septembre 1999 et en octobre 2003 - N° 73
Il est difficile de croire qu’elle n’est plus là, près de nous avec sa verve, sa bonne humeur, son rire, sa disponibilité, toutes ces qualités qui la rendaient si attachante à beaucoup.
Le jour de ses funérailles dans l’Église Saint-Jacques, rue Flamant, ils étaient près de cinq cents ceux qui avaient tenu à lui rendre un dernier hommage. Ils ne faisaient pas de la figuration, ils avaient voulu dire un dernier au revoir à celle qu’ils considéraient comme leur amie, celle à qui on pouvait confier beaucoup de choses, à qui l’on pouvait demander conseil.
Son départ nous a tous surpris, encore que les dernières nouvelles sur sa santé n’étaient pas fameuses. Tout avait commencé aux Journées de la survivance, à Amiens, en mars 2002. L'après-midi, elle n’avait pas pu assurer les expériences médiumniques, tant elle était fatiguée de sa matinée.
Déjà, depuis des mois, je lui conseillais de freiner un peu ses activités, mais il y avait tant à faire, tant de demandes à satisfaire. Quelques semaines plus tard à la suite d’examens approfondis, il se révélait que le cancer avait atteint la vésicule biliaire, le foie et le pancréas. Une opération de 12 heures devait lui redonner espoir. Et pendant plusieurs mois, on a cru, avec elle, qu’elle allait surmonter le mal.
À Lyon, un an plus tard, elle apparut marquée par la maladie, mais pour rien au monde, elle n’aurait voulu manquer cette rencontre. Elle officia normalement, mais il lui fallut huit jours pour s’en remettre. Quand elle m’en fit la confidence, je commençais à craindre le pire. Une nouvelle opération de 3 heures, qu’elle garda secrète, confirma quelques métastases.
Elle ne se plaignait pas, mais elle avouait que tout cela était très douloureux, avec une grande dignité. Elle l’affrontait avec courage et faisait encore des projets. Jusqu’au dernier moment sa médiumnité fonctionna. Une nouvelle opération confirma que le combat était perdu. Et tout alla ensuite très vite. Le 14 août à 16 heures, notre amie Françoise Flamant nous quittait.
Oh ! nous ne sommes pas inquiets sur son présent. Il n’était pas difficile d’imaginer que ses derniers moments ont été accompagnés par ses proches dans l’Au-delà, son papa et Mamie Laurette, et sans doute bien d’autres. Le guide d’Eva Arlandis lui a expliqué «qu’ayant vécu pour donner de l’amour aux autres ici-bas, elle a trouvé un destin de douceur là-haut ». Qui pourrait en être étonné?
Rencontre
La Revue : À quel âge votre médiumnité s’est-elle manifestée pour la première fois?
J’avais, m’a-t-on dit, quatre ans, ce qui a perturbé, on le comprend, ma famille. Après, j’ai occulté ma médiumnité pendant des années, car elle me dérangeait. Elle s’est affirmée en 1982 quand j’ai eu un grave accident de voiture qui m’avait été d’ailleurs annoncé. Toute ma vie a alors basculé. Et il m’a fallu l’accepter car elle est incontournable...
Votre père décédé vous aide fréquemment dans votre tâche. Est-ce de nature à ralentir son évolution spirituelle?
Mon père m’aide effectivement beaucoup dans mon évolution, avec une grande disponibilité. Ce qui ne signifie pas qu’il est toujours libre car, ainsi qu’il me l’explique parfois en s’excusant, il a ses occupations. À sa façon de s’exprimer, je ressens aujourd’hui combien il a évolué depuis son décès, lui qui ne jurait sur terre que par l’homme. Si je n’avais pas de nombreux moyens de m’assurer qu’il s’agit bien de lui, je ne le reconnaîtrais pas. Sa façon de s’exprimer est devenue beaucoup plus spirituelle. Il parle comme une entité supérieure, comme un être de lumière, ayant pris la mesure du matériel. Il me parle de la foi, de la religion, du bien-être auprès du Seigneur, de la vie hors de son acception terrestre. Sa vision par rapport au lien qu’il a avec le Créateur est tout à fait différente de celle que j’ai connue de lui.
Un médium qui a la possibilité de communiquer avec un être cher disparu, est-il moins sensible que les autres à la souffrance causée par sa disparition?
Je me croyais à l’abri de la souffrance grâce à ma médiumnité. Et, en fait, je me suis rendu compte avec la perte récente d’un ami très cher que j’étais aussi souffrante et malheureuse qu’une personne qui n’a pas cette faculté, jusqu’au jour où cet homme est entré en contact avec moi, se manifestant de son après-vie alors que je ne m’y attendais pas. Il ne croyait en rien, disait-il, mais ma médiumnité le perturbait... et il avait peur de la mort! C’est quelque chose d’extraordinaire de pouvoir communiquer avec lui et qu’il ait pu le faire comme je le souhaitais.
Il vous est arrivé parfois d’être en contact avec des personnages célèbres. Pour certains cela paraît trop beau pour être possible. Comment pouvez-vous être sûre de tels contacts?
D’abord il me faut préciser que je ne les contacte pas. Ce sont eux qui s’adressent à moi. Cela a été le cas de la Princesse Diana, d’Ayrton Senna et, plus récemment, de John Kennedy. Par ailleurs, si je remets en cause de tels contacts, je dois douter de tous ceux que j’ai pour mes consultants et donc de ma médiumnité elle-même. Ceci dit, j’essaie, bien sûr, dans la mesure de mes moyens et du temps que je peux y consacrer, de me livrer à des recherches pour vérifier les renseignements qui m’ont été fournis.
Fort heureusement, quelques personnes qui me connaissent et qui ont confiance en moi, recherchent dans les journaux ou des livres d’Histoire les renseignements qui permettront de voir confirmer ce que j’ai appris par ces contacts. Cela a été ainsi le cas pour Ayrton Senna qui avait annoncé le lendemain de son accident l’action en justice qui a effectivement été intentée de longs mois après. Ce qui m’a paru bien long...
Certains me recontactent me demandant d’écrire à leur famille pour leur faire part de leurs messages. Ce n’est pas toujours facile pour moi de le faire, et mes lettres restent parfois sans réponse...
Comment faites-vous pour détecter des entités qui pourraient être affabulatrices?
En fait, je n’essaie même pas, pour la raison que j’ai indiquée à l’instant. J’ai confiance en elles comme elles ont confiance en moi. Il y a un échange d’amour sur le plan où je les capte. Je dois dire que le doute ne m’effleure pas. D’ailleurs les indices que j’ai recueillis à diverses reprises ont toujours été dans le sens positif.
Je ne doute pas davantage quand je suis en contact avec un animal venu rassurer son maître qui lui a donné de l’amour. Je le vois et je l’entends s’exprimer sur une fréquence bien particulière, propre aux animaux, qui leur permet de décrire les problèmes ou les maladies qu’ils ont eus, la manière dont ils sont morts. Ce qui les identifie tout de suite.
Avez-vous eu contact avec le grand médium qu’a été Hélène Bouvier?
Non, elle ne s’est pas manifestée. Je ne la connaissais d’ailleurs que de nom.
Par contre, j’ai été en contact avec Allan Kardec qui a été mon premier guide initiateur, et dont je n’avais jamais alors entendu parler. Il m’a demandé de rechercher des documents et il m’a expliqué Le livre des esprits. Il m’a beaucoup aidé, avec beaucoup de générosité, de patience et m’a fait comprendre le monde de la médiumnité.
J’ai eu aussi quelques contacts seulement, car c’est récent, avec Edgar Cayce concernant des soins à donner aux malades.
Voici une photo de Mademoiselle Bouvier. Que pouvez-vous nous dire à son propos?
La première chose que je ressens tout d’abord autour d’elle, ce sont des bouteilles de lait. S’alimentait-elle peu ou avec des aliments lactés?.. Je vois aussi beaucoup de livres, beaucoup de poussière... Des petits livres religieux concernant des saints... Elle était certainement très frileuse. C’était aussi quelqu’un qui devait souffrir des voies respiratoires... Ce qui ne l’a pas empêché de vivre longtemps.
Elle était très bonne... Elle est très vivante... C’est comme si, sur la photo, elle me jetait un regard amusant... et amusé...
C’est une femme qui a dû vivre dans sa jeunesse le deuil de quelqu’un de très jeune... peut-être un fiancé... On sent qu’elle aurait pu avoir une vie de femme, mais que cela n’a pu se faire parce que la personne n’était plus là pour lui apporter son amour. (NDLR: C’était exact, comme toutes les autres précisons données par F. Flamant). Je la vois respirer rapidement... Elle n’est pas en bonne santé mais cela peut durer des années. Elle avait certainement aussi des problèmes ligamentaires. Je vois aussi beaucoup de chagrin autour d’elle... Des bougies... De l’eau... Des bateaux... Où habitait-elle?
À Paris!
C’est curieux!.. C’est quelqu’un qui devait manier l’humour avec beaucoup de subtilité.., exprimant une gaieté voilée de tristesse... Je vois trois chapeaux rabougris autour d’elle...
Elle a eu une rencontre avec un homme d’Église important... Un pape?.. Un saint?.. C’est père Pio... Je ressens plein de frissons... C’est comme si cet homme validait un doute en elle! Il lui ouvre la porte, il la confirme dans sa foi et lui dit qu’elle est sur la bonne voie... Elle a dû le voir assez tard, à quarante, quarante-cinq ans... Après, elle n’a plus eu de doute.
On sent quelqu’un qui a beaucoup lu et qui aurait pu être institutrice ou éducatrice... Elle avait l’art de transmettre l’information, avec beaucoup de conviction, beaucoup de foi... Elle avait peu de besoin en elle. L’idée de richesse ne l’a jamais effleurée. Elle a dû être jolie cette femme!..
Derrière elle je vois des religieuses... A-t-elle été religieuse?
Elle disait l’avoir été dans une autre existence et y avait songé un temps dans cette vie !
Elle a dû être en désaccord non pas avec la foi mais avec la religion: elle refusait un certain ostracisme. Je la vois implorer sainte Thérèse qui a l’air de lui dire qu’elle ne sait pas ou qu’elle ne peut pas...
Il y a aussi une affaire de médaille en rapport avec la guerre. C’est honorifique, mais lui indiffère, même si elle en a été contente un instant.
On trouve en elle aussi un peu de taquinerie mélangée à de la commisération pour ces pauvres hommes...
Il y avait beaucoup de chats autour d’elle. C’était le cas?
On le rapporte.
Elle me parle maintenant. Elle dit qu’elle est contente de ce contact, qu’elle ne l’attendait pas. Elle ajoute: «Je suis encore endormie, j’ai encore besoin de repos parce que j’étais si fatiguée... Les gens m’ont tant fatiguée. Il me faut reprendre des forces... Je ne doute pas que j’en aurai... Oh! comme je suis lasse! mais je reviendrai. »
Ne s’offusque-t-elle pas, elle qui n’aimait pas les journalistes, de ce qui va être écrit sur elle?
Elle répond: « Non, non... Si je devais l’être, je ne viendrai même pas... J’écoute et c’est troublant... Cela m’amuse beaucoup et me détend !.. Je retrouve ma voyance... Je vois des quantités de lettres attachées par paquets qui viennent du monde entier. Elle me dit: «Je retourne ». Au revoir, Hélène et merci.
Père Pio!.. C’était un homme opposé à des systèmes, en conséquence un homme dérangeant... qui a été abîmé par la bêtise des gens. Je le vois fulminer contre les moines de son ordre... J’entends: « Il y a un océan d’incompréhension entre lui et eux ». Et lui me dit « Pauvres êtres! »
Je le vois maintenant entouré d’enfants, puis dans un établissement hospitalier dont les installations me paraissent sommaires... Ah! c’est terminé. Au revoir, père Pio.
À propos de...
Quelle horreur... Mais... c’est Hitler ! Je le vois avec sa casquette de führer, son pantalon est en lambeaux, déchiré; la vareuse est normale. Il a très mal aux reins, aux côtes; ses bottes sont sales. Sa face est fracassée d’un côté... Pourquoi me le montre-t-on?.. Il me dit quelque chose que je ne comprends pas très bien mais qui signifie, je crois: «J’ai été terrible mais je suis au-dessous de ce qui risque de se produire avec d’autres tyrans et on me jugera comme un enfant de choeur que pourtant je n’ai pas été. Expiation... expiation... »
Il ajoute, sans agressivité, que les années 2000-2050 seront des années de prospérité mais avec des résurgences raciales douloureuses, notamment en Rhénanie, mais qu’il n’y sera pour rien. Il ajoute « Prions... » (F. Flamant, troublée, respire profondément)
Comment ressent-il les bonnes pensées qui lui sont destinées pour l’aider à évoluer?
Il dit: « Ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan, mais c’est une goutte d’eau... On survit grâce à une goutte !..
Mon Dieu, quel devenir! Quel devenir ! 10 000 ans n’y suffiront pas... Je m’en veux, mais quel est le diable qui m’a poussé à faire ce que j’ai fait?.. Je n’ai pas de réponse.
La haine de l’homme n’a d’égal que sa faculté à l’exploiter. Chacun est un dictateur en puissance, c’est affaire de circonstances, si on a le déclic pour exploiter cette haine... Ah! si on savait avant ce qu’il faut expier, personne n’aurait jamais de mauvaises pensées. »
Après une courte pause, l’entretien reprend, mais une vision sinistre s’impose: celle d’un camp de concentration au Cambodge, dans un paysage splendide. Il s’agit cette fois de Pol Pot... Ceausescu fera une fugitive apparition. D’autres manifestations suivront concernant l’histoire des cinquante dernières années. Une vision sans doute symbolique est donnée à Françoise Flamant :au-dessus des dictateurs, comme au sommet d’une montagne très élevée, se tient Jésus qui les regarde avec « commisération et bonté à la fois ». Nous reprenons l’entretien proprement dit...
Vous arrive-t-il d’avoir peur dans vos communications?
Jamais. Je suis formelle. Je suis parfois troublée, fatiguée, quand je reçois des images perturbatrices comme tout à l’heure. Mais je n’ai jamais peur. Je sais que si les entités viennent vers moi, c’est par bienveillance ou par nécessité de transmettre. Je suis leur oreille. Je ne doute jamais d’elles et elles non plus de moi, de telle façon que le contact est vraiment authentique. Certaines entités peuvent me faire souffrir par le ressenti que j’ai de leurs souffrances. Dans ce cas, le soir, je prie pour elles afin de les mettre en harmonie. Mais je ne les plains pas, car elles doivent assumer ce qu’elles ont fait.
Aviez-vous eu déjà des contacts avec des entités du bas-astral ?
Non, je crois que c’est la première fois. Je suis très étonnée de celles que nous venons d’avoir.
Selon vous est-il toujours aussi difficile d’assumer sa médiumnité? Ressentez-vous une évolution favorable?
J’ai dépassé depuis longtemps ce problème de scepticisme. C’est le problème de chacun, mais pas le mien. Il existe, me semble-t-il, une évolution favorable, notamment dans le corps médical qui témoigne d’une certaine écoute. Des médecins cherchent, guidés plus par leur sensibilité que leur intellect, au niveau de la mort, de l’après-vie. Ce n’est pas vraiment dit, mais plutôt suggéré.
Certains incroyants consultent parfois. Avez-vous noté chez eux un changement de leur conception spirituelle ?
La période la plus évidente est celle où ils marquent leur stupéfaction, ou leur incrédulité, quand ils en sont à l’analyse et surtout à la recherche de la vérification des informations données! Ce n’est qu’après que vient l’évolution spirituelle. Ils viennent me revoir pour m’en parler, un an ou deux ans après, mettant bien en évidence l’avant et l’après de cette rencontre. Normalement je n’ai pas à intervenir dans leurs doutes, mais, parfois, je suis obligée de leur mettre les points sur les i, à la suggestion même de leur être cher qui se montre parfois incisif et ne se gêne pas pour remettre, comme on dit, les pendules à l’heure.
Être souvent en contact avec les entités doit être déstabilisant. Comment faites-vous pour garder votre équilibre?
Être équilibré, pour moi, c’est d’abord ne jamais douter de ce que je reçois. J’ai aussi une vie saine, assez proche des la nature et des animaux. Je ne me complique pas la vie avec les problèmes matériels. Et puis je crois en l’homme, tout simplement et que tout peut s’améliorer.
Vous arrive-t-il parfois de regretter de ne pas avoir une vie, disons, plus ordinaire?
Non, jamais maintenant, parce que j’estime, au contraire, avoir eu une chance exceptionnelle d’être choisie. Le fait d’être médium m’apporte tant de richesses, de beauté, de force pour aider les autres, que je ne peux pas avoir une pensée de regret. Ce qui ne veut pas dire que tout est facile... Oui, j’ai beaucoup de chance.
Vos croyances spirituelles ont-elles évolué au fil de vos contacts avec l’Au-delà?
Complètement. Déjà, je pense que je n’ai plus peur de la mort, bien qu’elle me trouble toujours par rapport aux gens que j’aime. J’éprouve toujours un grand désarroi devant un être qui s’en va. Mais je sais aussi que je vais les retrouver, ce qui m’apporte la sérénité. Le fil, je le sais, n’est jamais rompu.
Il m’apparaît évident aussi, maintenant, que nous vivons plusieurs vies. Nous avons un inné plus ou moins important en venant sur Terre, en fonction des vies que nous avons déjà vécues, et il nous faut obtenir un acquis dans cette existence. Il est certain que cette connaissance incite à bien agir, puisque nous savons qu’il nous faudra assumer dans l’a près-vie et sur terre ce que nous aurons fait, en bien comme en mal.
Enfin, lors des contacts avec les entités, il est bien clair qu’elles ne sont pas toutes au même niveau et que le chemin qui leur reste à faire ne sera pas le même. C’est aussi un grand bonheur pour moi de pouvoir communiquer avec des âmes déjà très évoluées.
Un médium doit-il transmettre nécessairement tout ce qu’il reçoit?
Je ne le pense pas. Il doit sinon le différer du moins l’adapter à la sensibilité de chaque individu. La délicatesse que j’essaie d’avoir avec chacun fait d’ailleurs que je n’ai pas de regret de ce que je peux dire.
Quel est votre plus beau souvenir de médium?
Celui qui m’a le plus frappé, est sans doute la communication avec Ayrton Senna le soir même de son accident. La précision de ce qu’il m’a décrit sur le plan technique de son bolide, domaine qui m’échappe normalement, m’a montré que je pouvais faire vraiment confiance, puisque tout s’est révélé exact, confirmé par la presse.
Vos guides se manifestent-ils dans votre vie personnelle?
Tout à fait, pour me manifester leur accord ou leur désaccord, tant sur le plan de ma vie professionnelle que dans ma vie privée. Ils me donnent des conseils dans tous les domaines, même parfois quand j’aimerais être tranquille...
Un dernier mot: que représente pour vous la spiritualité?
La spiritualité commence au quotidien, dans les contacts que l’on a avec ses proches. C’est une faculté d’être avec les gens. On peut se croire spirituel et ne pas voir son voisin qui peine! Il faut savoir tendre la main. Si on reste dans une sorte de bulle, on échappe à son devoir d’être. Notre époque ne paraît pas vraiment favorable à la spiritualité. L’homme est un peu perdu, d’où le succès des sectes. Mais tout est cyclique. Il ne faut donc, surtout pas, être pessimiste. Dieu espère toujours en Sa créature et sait ce qui est bon pour elle, même si les événements de la vie en font parfois douter certains.
Si Françoise Flamant est née à Amiens voici cinquante ans, elle confie qu’elle s’est toujours sentie comme quelqu’un de beaucoup plus vieux que son âge, comme si elle avait «mille ans» ajoute-t-elle en souriant, ce qu’elle fait d’ailleurs facilement. Son père étant ingénieur des travaux publics à l’étranger, elle a passé une grande partie de son enfance en Afrique. Elle a vécu ainsi au Sénégal, en Guinée, souvent en pleine brousse en contact étroit avec la nature, les animaux et les fleurs. Sa mère, infirmière de profession, soignait les indigènes et aussi le cas échéant les animaux. Vivant en osmose avec la population, Françoise allait à l’école du village.
Lorsqu’elle revient en France, à l’âge de dix ans, elle parle quatre dialectes qu’elle oublie très vite. L’adaptation n’est pas facile. Elle a du mal en particulier à suivre des horaires réguliers et strictes. Habituée à un cadre plus agreste, plus agréable, l’école en France l’ennuie.
Cela ne l’empêchera pas de poursuivre ses études. Elle s’oriente vers la médecine, bifurque vers la kinésithérapie. Elle ne termine pas ses études parce qu’elle se marie avec un kinésithérapeute et part vivre en Dordogne où elle travaille en vendant des maisons individuelles. C’est à cette époque qu’elle est victime d’un grave accident. Pour faire son métier, elle roule, en effet, beaucoup en voiture. Dès qu’elle prend possession de son nouveau véhicule, elle a le sentiment très fort qu’elle va avoir un accident. Quelques semaines plus tard, n’ayant pas fait confiance à son intuition, l’accident survient, l’immobilisant avec neuf fractures. Pendant deux ans et demi elle subira cinq interventions ainsi que des rééducations en domaine hospitalier.
Cette expérience douloureuse et si longue l’a-t-elle fait mûrir ? Certainement, comme on le verra plus tard. Toujours est-il qu’elle divorce quelque temps plus après. Elle quitte la région avec son fils et va travailler dans le marketing, d’abord à Toulouse où elle reste trois ans, puis à Nice. Elle rencontre alors par hasard (mais encore une fois y a -t-il un hasard) dans la rue, son futur mari. Et chose assez incroyable pour n’importe qui, dès qu’elle le voit elle a le sentiment immédiat qu’il s’agit de son futur conjoint.
Depuis ce jour, ils ne se sont jamais quittés. En fait, lui et elle travaillaient dans la même société mais non dans la même région, c’est pourquoi ils ne se connaissaient pas encore. Le soir même de leur rencontre, elle l’a prévenu, ce qui n’est pas banal, qu’ils se marieraient, ce qui est arrivé.., quelques années plus tard.
Leur activité se situe dans le monde de la radio et de la communication. Domaine sujet aux fluctuations politiques entre autres, dit-elle, qui les amène à poser leur sac, contraints au chômage. Françoise, qui n’est pas à court de ressources enseigne la Communication à l’Ecole supérieure de Commerce pour former des jeunes élèves.., avec le concours de son Troisième oeil, les motivant au succès.
En 1994, le père de Françoise qui vit à Amiens décède. Elle sait déjà, depuis un certain temps, que pour elle ce deuil constituera le signal d’un nouveau départ. Depuis un certain temps, déjà elle a une activité de médium, mais à titre privé. Elle sait et les événements lui prouvent, que ce n’est pas à Aix qu’elle doit accomplir cette mutation. Il faut franchir le pas. Elle décide alors de revenir habiter à Amiens, où elle retrouvera un peu plus tard la maison familiale, et de se consacrer complètement à son travail de médium.
Dans sa famille elle ne se rappelle pas avoir entendu parler de médiumnité. Toutefois sa mère a montré toute sa vie une grande intuition, on pourrait dire une sensibilité médiumnique, mais pas davantage. Françoise, elle, commence à avoir des manifestations médiumniques à partir de son retour en métropole. Pour elle, l’apparition de sa médiumnité est liée au mal-être qu’elle ressent alors et à laquelle elle trouve plusieurs raisons.
Sa réadaptation, on l’a dit, a été difficile. Elle a envie d’échapper aux contraintes de sa vie d’écolière, ce qui se traduit déjà par de multiples activités, dont celle de cours aux Beaux-arts. On peut comprendre que la rigoureuse discipline des religieuses pèse trop à cette enfant élevée quand même, on s’en rappelle, en brousse... A cela s’ajoute sa certitude que sa mère la délaisse, préoccupée de son fils militaire en Algérie, puis, au retour de ce dernier, de son état de santé déficient. Enfin son père qu’elle chérit, est, lui, le plus souvent absent, surveillant des chantiers à travers l’Europe.
À l’âge de dix ans, elle vit donc la première manifestation tangible de sa médiumnité. C’est un jour de Noël, elle attend avec sa mère un ami avec lequel elles doivent aller faire des achats. Comme il n’arrive pas Françoise dit à sa mère interloquée et sans doute scandalisée «Ce n’est pas la peine de l’attendre, il vient de se faire écraser par un trolleybus.»Comme pourrait le dire toute mère dans une pareille occasion, Madame Flamant conseille vertement à sa fille Françoise d’arrêter de dire des bêtises. Ce à quoi la petite fille répond ingénument «Je t’assure que c’est vrai, je vois ses pieds qui dépassent »... du dessous du véhicule bien évidemment... C’est dire si sa vision est précise... Effectivement, il s’avérera qu’il en est bien malheureusement ainsi. La mère, une peu surprise quand même, mit cela sur le compte d’une intuition, ce qu’elle pouvait comprendre. Quant à Françoise, aussi bizarre que cela puisse paraître, ses propos lui sont parus tout à fait naturels, en fait comme elle les a ressentis, spontanés sans que cela lui prête à réflexion.
Une autre fois, il va s’agir d’un ami de sa mère qui venait déjeuner de temps à autre. Un jour où il doit revenir chez lui à Lille pour une fête familiale, Françoise qui l’aime bien s’accroche à lui en pleurant pour qu’il ne parte pas. Quelques heures plus tard cet homme est décapité au cours d’un accident. Ce drame est évidemment très difficile à vivre. Françoise qui a ressenti le danger se sent comme coupable de ce qui vient d’arriver.
Elle a vu aussi très nettement son frère en Algérie sauter avec un véhicule sur une mine sans toutefois être blessé, ce qui lui permet de rassurer sa mère en lui disant qu’il ne lui arrivera rien de fâcheux.
Quand plus tard, elle s’oriente vers la médecine, sa médiumnité va s’exprimer d’une nouvelle manière, en lui permettant de sentir la pathologie des patients qu’elle rencontre Ainsi, un jour elle demande qu’on surveille une jeune accouchée parce qu’elle craint une hémorragie. Le professeur de médecine la remet à sa place et lui demande de garder pour elle ses fantasmes; quelques heures plus tard, la jeune femme est victime de l’hémorragie annoncée par Françoise. Cet événement, reconnaît-elle, aujourd’hui, a déclenché comme un signal dans sa tête. Elle a finalement réalisé ce jour-là, compte tenu sans doute de tout ce qui lui était déjà arrivé, qu’elle n’avait pas les mêmes perceptions que les autres...
Mais, comme cela arrive parfois, cette qualité de médium lui paraît lourde à porter, trop lourde à assumer. Elle cherche à l’occulter. «J’avais l’impression que les gens étaient transparents devant moi. Je savais comment ils allaient réagir, je voyais des chiffres, des événements qui allaient se produire. C’était vraiment très dérangeant.» Ce qui ne l’empêche pas, malgré tout, dans ses activités professionnelles, de bénéficier parfois d’intuitions utiles. Cette occultation durera jusqu’à la naissance de son fils, qu’elle avait d’ailleurs prévu bien longtemps avant, ainsi que son arrivée en prématuré.
Après son hospitalisation, ses facultés médiumniques connaissent un nouveau développement. Mais elle ne pratique pas, elle conserve tout par devers elle. Son inactivité forcée pendant des mois à l’hôpital lui permet de réfléchir à la direction qu’elle va donner à sa vie mais aussi à cette faculté qu’elle porte en elle. Françoise prend vraiment conscience de la force qu’elle représente en elle et qui, si elle l’avait écouté, lui aurait permis d’éviter ce terrible accident et surtout les suites qui en découlent. Elle sent les chose bouger au sein de l’hôpital. Quand son voisin de chambre avec lequel elle s’est un peu liée au fil des mois, sort de l’hôpital elle s’inquiète très vite pour lui... Quelques jours plus tard, elle apprend que ce jeune homme de vingt ans n’a pas supporté de vivre avec une jambe amputée.
Après cette période, elle devient clairaudiente, entendant les entités comme elle nous entend, remarque-t-elle. Allan Kardec se manifestera à cette époque et lui dictera de nombreux messages pour l’aider à évoluer. Il lui dira ou plutôt lui confirmera qu’elle est une authentique médium et lui annoncera même qu’elle aura aussi plus tard la possibilité de soigner professionnellement, ce qui est le cas maintenant.
Elle sera en contact aussi avec Victor Hugo. Elle reconnaît qu’elle n’a pas cherché à trouver des corrélations, faute de temps, de moyens et parce qu’aussi, il lui avait été demandé par Kardec lui-même de garder toujours la foi dans son travail de médium. Tout ce travail qu’elle faisait, il lui paraissait difficile en même temps qu’elle le réalisait de le remettre en cause. Elle a donc pris les messages de Cyril Collard, le jeune cinéaste, d’Ayrton Senna, le coureur automobile, de Jacqueline Kennedy ou même de Sarah Bernard, et d’autres personnages connus, pour ce qui lui était donné.
De même que les messages d’une aïeule du prince Michel de Grèce qui concernaient ce dernier. Messages toutefois, que ce dernier a confirmé, après qu’elle les lui ait envoyés, qu’ils le concernaient effectivement.
Des vérifications ont pu être établies également en ce qui concerne Ayrton Senna dont elle avait vu l’accident à la télévision et avec lequel elle s’était sentie tout de suite « en vibrations ». Les détails techniques qu’il donnait en effet dans le premier de ses messages, dès le lendemain de sa mort au Grand Prix de Saint-Marin (1994) sur le circuit d’lmola, puis dans les messages suivants, concernant les circonstances de son accident (notamment la précision d’une « soudure défaillante) ont été confirmés dans la presse quelque six mois après. Ayrton Senna avait annoncé aussi que l’écurie Williams-Renault aurait de gros ennuis juridiques après cet accident, ce qui s’est réalisé également.
Enfin, même pour Victor Hugo, il y aurait finalement une précision intéressante à donner. Le poète a fourni en effet l’adresse de son arrière petit-fils, bijoutier de son état qui habitait à Aix-en-Provence comme Françoise, ceci expliquant peut-être cela. Des rapports téléphoniques furent établis d’ailleurs avec ce dernier.
Ces précisions même fragmentaires donnent à l’ensemble de ces contacts une présomption favorable de réalité (même si la qualité des signataires incite à être prudent, comme on s’en doute !) que chacun de toute façon est à même d’apprécier pour son compte.
Françoise a donc fait beaucoup d’écriture automatique. Parfois, au début, la nuit à l’insu de son mari, jusqu’à ce que celui-ci découvre par hasard les cahiers où elle couchait ce qu’elle recevait ce qui amène évidement une explication de sa part. En fait, Jean-Claude, son conjoint, bien que tout à fait étranger à la médiumnité, n’est pas si étonné de ce qu’elle lui explique. Il avait déjà remarqué, note-t-il, à diverses reprises des réactions un peu étonnantes chez sa femme. De toute façon pour lui, aujourd’hui, ce genre de phénomènes lui paraît tout fait crédible.
Homme de terrain réaliste, il avoue que maintenant le mot cartésien a perd beaucoup de sa signification. Grâce à Françoise, en effet, il a pu pu entrer en contact avec son père. Tous les détails familiers et familiaux qu’elle lui a transmis sur cette époque de sa jeunesse en Algérie sont d’une précision indiscutable. Certains même déjà oubliés se sont rappelés ainsi à sa mémoire à celle de sa mère. Ce qui exclut donc toute hypothèse de transmission de pensée. Par écriture automatique, il a eu aussi un contact avec la jeune fille qui avait été tuée à ses côtés d’une rafale d’arme automatique et qui a décrit ce qui s’était passé. Moment particulièrement émouvant pour lui, qu’il avait pratiquement occulté, explique t-il, et dont lui seul (sur terre!) aurait pu se rappeler encore toutes les circonstances. Certains de ses amis ont fait, ajoute-t-il, des constatations similaires après avoir rencontré Françoise.
Pour Françoise cette période sera un peu difficile. Sa médiumnité est là forte, efficace, sans conteste, mais à laquelle elle ne peut encore donner aucune réelle perspective. C’est finalement un temps préparatoire qui va prendre fin avec son déménagement et son retour au pays. Depuis deux ans d’ailleurs, faute de temps, ces messages par écriture, automatique ou intuitive, se sont faits beaucoup plus rares.
En ce qui concerne ses qualités de thérapeute, elle en fait remonter la découverte quand elle a pratiqué la kinésithérapie et qu’avec seulement quelques séances de massages, les patients déclaraient aller mieux à son grand étonnement et à celui de son premier mari qui était kinésithérapeute, rappelons-le. Aujourd’hui, elle soulage et exerce en même temps son activité de médium. Les visiteurs viennent indifféremment pour l’une ou pour l’autre de ses activités, quitte à passer de l’une à l’autre en fonction de leurs besoins et de leurs problèmes.
Dès que le patient arrive, Françoise explique savoir sans poser de questions ce qu’elle doit faire. Cette information est précisée par sa vision de la personne perçue en transparence. En fonction de la fatigue de la personne, le squelette est plus gris ou plus blanc. Si les os sont en mauvais état, ils seront plus pâles. S’ils sont en bon état, ils seront jaune, la bonne couleur d’os. Quand la personne s’allonge, elle passe la main au dessus de son corps, et elle sent la chaleur de l’organe en cause et en a confirmation par clairaudience. Elle magnétise. Puis, afin de contrôler son travail, elle pose les mains au dessus de la tête du patient. Les circuits énergétiques lui apparaissent comme des fibres optiques. Si l’énergie passe normalement, il n’y a plus de problème. En théorie les personnes viennent trois ou quatre fois, le maximum ayant été six fois pour une dépression nerveuse. Le soulagement ne vient pas tout de suite mais apparaît au bout de quelques jours.
Françoise me cite quelques exemples dont celui de ce monsieur venu pour un problème de genou. En l’examinant, elle constate un problème à la prostate qu’il conteste. Le lendemain, il la rappelle pour s’excuser et lui avouer qu’il est suivi par un professeur de Paris. Il lui demande même de le soigner. C’est ce qu’elle fait. Quelques mois plus tard, le spécialiste constatera que les taux de P.S.A. sont redevenus bons et lui donne rendez-vous pour l’année suivante... Il lui est arrive même de soigner avec succès des bébés comme ce nourrisson couvert d’eczéma. Elle se refuse par contre à soigner les personnes victimes d’un cancer, sauf pour redonner de l’énergie à ceux qui sont traités par chimiothérapie. D’une façon générale, elle peut recharger en énergie, traiter un dysfonctionnement, agir sur un problème circulatoire mais pas, bien sûr traiter un cœur endommagé. Elle peut aider une personne à mieux passer le cap d ‘une opération et constate aussi avoir de bons résultats sur les problèmes de maternité.
En ce qui concerne la durée du traitement, les enfants sont généralement plus rapides à soigner. Elle raconte pour ‘anecdote, qu’il est encore assez fréquent que le patient au bout de dix ou quinze minutes s’endorme. Les soins varient d’un individu à l’autre mais ne dépassent pas généralement une demi-heure, même si, ainsi qu’elle précise, elle en profite pour faire une investigation générale. Ses résultats font qu’elle entretient, de bons rapports avec le corps médical, d’autant plus qu’elle peut exciper elle aussi d’un diplôme de psychothérapeute (obtenue en 1990) assorti d’une formation en kinésithérapie, ce qui arrange bien tout le monde...
Pour elle, son action sur le corps humain est du magnétisme pur, qui ne lui pose aucun problème particulier de fatigue. Elle se dit aidée parfois par un guérisseur qu’elle a connu pour l’aider dans la formulation des problèmes rencontrés. La médiumnité, reconnaît-elle, la fatigue beaucoup plus et la rend même sensible à des plages horaires dans la journée, où elle se sent plus ou moins réceptive.
Pourquoi vient-on la voir comme médium ? Très souvent, dit-elle, c’est d’abord pour avoir un contact avec des entités familiales. Celles-ci ne sont pas toujours au rendez-vous, précise-t-elle, mais il y a toujours quelqu’un qui peut répondre aux questions. Elle voit d’abord cette entité qu’elle peut décrire précisément ce qui permet au visiteur la plupart du temps de l’identifier rapidement. La vision transmise ressemble parfois à une vieille photo mais peut tout aussi bien être en couleur comme dans un film. Parfois, comme elle dit, elle a l’image sans le son ou le son sans l’image, ou bien les deux à la fois. Il n’y a pas de règles bien établies. L’entité transmet son sentiment que le médium retranscrit; elle répond en théorie aux questions. Souvent, elle transmet des odeurs qui permettent d’en savoir un peu plus sur ses occupations quand il vivait sur la terre.
À travers ces communications, a-t-elle pu saisir certaines informations sur le monde de l’Au-delà? Il est clair pour elle que les entités ne sont pas toutes sur le même plan mais qu’elles peuvent néanmoins se croiser. S’il s’agit d’un monde amour, il est notable que bien souvent les inimitiés subsistent, au moins un certain temps (de leur temps). Chacun apparaît aussi comme il est. Le père de Françoise a rencontré le sinistre assassin Petiot qui n’est pas beau, paraît-il, à regarder.
En ce qui concerne leurs occupations, son père qu’elle contacte fréquemment lui a expliqué qu’ils reçoivent les nouvelles entités, les accueillent, les répartissent, et même les nettoient. Certains à leur demande peuvent recevoir des soins de la part des guides. Beaucoup demandent des prières et même il arrive, ce qui est plus curieux, que certains réclament de planter un arbre.
Elle reçoit elle-même de nombreux conseils y compris pour son installation. Elle m’explique que ce sont les entités qui ont décidé de la couleur beige-rosé du cabinet, donné des indications sur la disposition des meubles et exigé des plantes vertes. Elle se fait admonester aussi lorsqu’elle en prend pas assez soin de sa santé, de son poids...
Il est bien évident que d’autres personnes cherchent à la rencontrer aussi pour en savoir un peu plus sur leur destin et même sur eux-mêmes. Son approche, m’explique-t-elle, est alors complètement analytique. Il y a plusieurs segments dans la vie d’un individu : sa personnalité propre, son activité, sa famille (conjoint, enfants, parents), ses préoccupations individuelles, sa santé (avec un point rapide sur chacun des membres de la famille.). Les informations qui lui sont données par les entités concernent généralement une période d’environ un an. Parfois quand il s’agit d’un problème particulier la projection peut porter sur une époque plus longue, par exemple pour un problème professionnel; le plus souvent avec une grande fiabilité mais elle admet qu’une entité peut parfois se tromper.
Après les divers changements qui ont eu lieu dans sa vie, Françoise se sent vraiment, aujourd’hui, dans sa voie en assumant pleinement sa médiumnité. Elle pense, compte tenu de son expérience de la communication, qu’elle aura plus tard un travail à faire pour faire connaître la richesse des informations reçues, notamment en écriture. Elle a retrouvé son père qui lui a tant fait défaut dans sa vie terrestre et qui lui avait promis que s’il y avait quelque chose, il lui parlerait beaucoup. C’est ce qu’il fait.
Dans les projets les plus immédiats de Françoise prend place la création d’une association spirituelle qui serait orientée non seulement sur l’indispensable information mais également sur l’aide : l’aide au deuil, l’aide aux malades, l’aide aux mourants. Dans notre société souvent égoïste, sa démarche a toute sa place. Elle s’inscrit malgré tout dans une vie déjà bien remplie.
Je suis dans la tourmente. Je suis Ayrton Senna. Je viens de partir, violemment happé par la monstrueuse vitesse de ma Fi. Celle-ci était impropre à la conduite. J’avais peur, si peur. J’étais troublé, nerveux, je sentais ma mort arriver. J’ai abordé la droite à fond et à mi-course, j’ai senti mon pied gauche s’enfoncer en vain pour rétrograder et amorcer la courbe. J’étais en mauvais équilibre. J’ai fait la manoeuvre «pied-pointe». La voiture était folle, elle m’échappait. J’ai senti que c’était ma fin. Puis tout a explosé, ma hantise de la mort arrivait bêtement. J’étais si mal, si mal, je n’ai rien pu prévoir. C’est la faute de l’arbre de transmission. Il y a eu rupture. Je l’ai senti dans le moteur. Il faut qu’il y ait une enquête très serrée. Il faut prouver la faute, brisé la mécanique je n’ai rien pu faire. j’étais à 280. J’ai décollé du sol, en mauvais équilibre sur l’aplatissement. La voiture s’est littéralement soulevée, si vite F J’ai vu le mur se rapprocher, et le choc horrible J’ai senti le choc dans ma tête, et le trou noir. J’ai senti que c’était ma fin, et là ensuite j’ai quitté mon corps cassé et en sang. Je me suis vu au dessus flotter, et le calme enfin.., Il faut que l’enquête prouve que c’est la mécanique qui a rompu. L’accident est dû à ce problème, pas à moi. Je n’ai rien pu faire et le choc ! Le choc !… J’ai peur ! J’ai peur. Je suis parti. Prie pour moi, donne ce message.
Ayrton
Je suis Ayrton Senna. ll faut que tu dises mes efforts pour rapporter la vérité. Beaucoup de choses sont dites en ce moment sur moi. Les causes de l’accident seront «moult difficults» à prouver, je vais te dire les derniers moments ressentis par moi dans the véhiculer the car. Alors, fais attention, ce sera très technique. D’abord en sortant de la droite, j’ai abordé la ligne droite à fond, et j’ai entendu un bruit sec. J’ai perçu la rupture de la direction et elle s’est mise à vibrer, déséquilibrée. Casse sous le siège, casse de l’arbre. On ne pourra rien trouver de concret. Seuls les techniciens de la mécanique comprendront. C’est la mécanique. Il faut joindre mes parents au Brésil, et ma fiancée. Tu dois le faire, car j’étais très croyant. Je veux leur apporter cette sérénité. Il faut que tu trouves des gens pour t’aider, car ils seront apaisés dans leur douleur, et ma fiancée pourra me parler par toi. Il faut; fais-le pour moi, Ayrton the best. Je j’attends, thank ! Je viendrais encore, jusqu’à temps que tu aies pu livrer mon message. A bientôt. Thank.
SOMMAIRE :
03 : Éditorial
06 : Georges Morrannier :
La parapsychologie moderne,
métapsychie future
08 : Message du Père François Brune
09 : Les messagers de l'Invisible
10 : Père Pio : La puissance de la prière
et de la bénédiction
: Marthe Robin : Message
: Hélène Bouvier : Message
12 : Entretien : Robert Martin
15 : ORE : La mission de Ned Dougherty
18 : Les charismes : L'odeur de sainteté après la mort
19 : Ces expériences qu'ils vivent :
Des révélations inespérées et bienvenues
20 : Rubrique : Un départ mais surtout une arrivée
22 : Chronique Dr Charbonier :
PCH ET TCH : Des expériences non spécifiques
24 : Réflexion : Namasté…
24 : Bénédiction : Pierre Pradervand à Croixrault
25 : Le bonheur, ça se construit :
Intuition, inspiration
26 : Prière et méditation :
Un moment privilégié
27 : Paroles
28 : Actualités :
- L'intelligence artificielle
- Petites nouvelles
- On en parle : Un sommet de courage
31 : La pensée du jour de Père Pio :
(Septembre 2024)
32 : Matière à réflexion
32 : Association
33 : Conférences et médiumnité
36 : Découvrir la nature : La solidarité animale
Biomimétisme et astuces de la nature :
Le papillon morpho
37 : Livre du mois :
Sagesse animale
38 : Livres et anciens numéros
40 : Bonnes feuilles :
La pensée positive et la visualisation : extrait de :
Développez votre pouvoir guérisseur
de Luc Bodin
42 : Courrier
43 : À découvrir
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Dernière mise à jour du site le 20 novembre 2024