Vous avez choisi de vous appeler Marie Madelph. Ce n’est pas votre nom véritable !

118764165_801672030585344_2210360584123456934_nM. M. Je m’appelle Marie mais effectivement, Madelph n’est pas mon nom. Il m’a été soufflé, en quelque sorte, par mes guides. On m’a dit qu’il fallait que je porte ce nom par rapport à ce que je recevais. D’après ce que j’ai compris, il y a le Ma de Marie par rapport aux énergies mariales et delph parce que je suis très lié aux énergies des dauphins et par tout ce qu’ils peuvent représenter en tant que messagers.


Vous avez eu aussi une rencontre avec un dauphin qui vous a marquée !

M. M. J’ai eu, de fait, une très belle rencontre avec un dauphin. Nous avons partagé un regard qui a été véritablement un moment de partage et d’émotion. Je n’arriverai pas, je crois, à oublier ce regard magnifique que j’ai pu ressentir à cet instant avec ce magnifique dauphin. C’est comme si j’avais eu avec lui une connexion.

 
Dans toutes vos déclarations, vous vous dites « passeur d’âmes », ce qui est assez rare. Dans quelles circonstances bien particulières cela vous a-t-il été révélé !

M.M.   C’est arrivé chez une amie médium que j’avais rencontrée à Lourdes et qui avait déjà décelé ma médiumnité.

Deux ou trois jours auparavant, témoin d’un accident de voiture, j’avais su à travers l’énergie ressentie que le jeune homme de la voiture était décédé. Chez mon amie Delphine, j’ai ressenti un frisson et j'ai été projetée tout à coup dans un autre plan, j’ai vu alors une sphère lumineuse qui venait vers moi. J’ai compris à ce moment que c’était l’âme du jeune homme. j’ai pu échanger en télépathie, alors que j’ignorais que c’était possible et des gestes me sont venus, très naturellement, comme si je les avais toujours faits. J’ai invité cette âme à venir sur mes mains et je l’ai élevée à l’arrière de la tête. Un espace s’est alors ouvert et j’ai pu voir le tunnel de lumière où cette âme a été aspirée, puis elle s’est positionnée à son entrée pour regarder le film de sa vie. Après, elle s’est élevée et j’ai entendu un bruit assourdissant, un peu comme un avion qui passe le mur du son ; l’âme s’étant élevée, l’espace s’est tout de suite refermé.

Pendant tout cet intervalle de temps, j’étais restée consciente de la pièce où je me trouvais, j’étais tout à la fois dans les deux plans, enveloppée d’une énergie incroyable…

J’ai expliqué à cette amie ce qui venait de se passer et c’est alors qu’elle m’a dit que j’étais passeur d’âmes. Une notion qui m’était étrangère, à part mes quelques réminiscences scolaires sur le passage de l’âme dans l’Égypte ancienne.
 
Cela vous arrive-t-il encore d’aider des âmes à passer ?

M. M. Cela m’arrive dans mon cabinet, la plupart du temps quand on m’appelle pour me dire qu’une personne vient de décéder. Récemment une personne dont j’avais aidé le papa à passer, il y a déjà quelques années, l’a entendu lui dire chez un médium parisien qui ne me connaît pas, qu’elle devait me remercier pour ce que j’avais fait afin de l’aider à monter.

Cela se déroule-t-il toujours de la même façon ?

M. M. Je vois toujours une sphère lumineuse mais, en fonction des personnes, ce n’est pas toujours pareil. Parfois, comme pour le jeune homme, elles ne savent pas qu’elles sont décédées et sont étonnées de s‘entendre dire qu’elles vont monter dans la lumière. Lui a été le premier et finalement pour moi le plus difficile à faire passer. En revanche, d’autres montent très facilement, comme le papa de l’ami dont je viens de parler. Certains, comme lui, ont même déjà assisté à leur enterrement et remercient même leurs proches.

Votre médiumnité s’est épanouie après avoir réalisé que vous étiez un passeur d’âme et vous avez reçu l’aide et le soutien de Jean-Marie Le Gall !

JM_madelphM. M. Quand j’ai su que j’étais passeur d’âme, je me suis dit que soit j’étais anormale, soit d’autres personnes étaient comme moi, alors que j’avais pensé jusque-là avoir le même ressenti que tout le monde.

Il me faut ajouter qu’à la suite de ce passage d’âme, j’ai entendu une voix me disant : « Monsieur Jean-Jacques Charbonier » dont j’entendais le nom pour la première fois. J’ai essayé de me renseigner sur lui et de rencontrer Jean-Marie Le Gall dont j’avais appris qu’ils étaient amis et qui venait faire une conférence à Bazas. J’ai expliqué à Jean-Marie que j’avais depuis longtemps des manifestations avec des cœurs de lumière et que je ne savais pas trop ce que je devais faire. Très gentiment, il m’a rassuré me disant que j’étais normale (rires). Il m’a expliqué que certaines personnes avaient certaines capacités et m’a permis de rencontrer le Dr Charbonier à Toulouse.

Jean-Marie est devenu depuis pour moi un très grand ami. Et il nous est arrivé de nombreuses choses ensemble, en particulier des synchronicités, des messages magnifiques dont il parle d’ailleurs dans son livre et des expériences que nous avons faites ensemble.

Depuis, vous exercez en cabinet !

M. M. Depuis 5 ans, seulement. Je reçois dans mon cabinet ou travaille à distance. Je n’ai pas de support, ça se déclenche automatiquement quand les gens m’appellent, à la voix, pour les aider.

Vous avez des êtres spirituels près de vous ?

M. M. Je ressens souvent Marie et Jésus.

En plus de votre médiumnité et d’être passeur d’âme, vous donnez aussi des soins ! Comment cela a-t-il commencé ?

M. M. La première fois que je me suis rendu compte que je pouvais faire les soins et que je l’ai accepté, car des soins j’en faisais déjà avant, avec mes enfants quand ils étaient petits, c’était il y a 10 ans. J’avais accepté ma médiumnité et ne sachant pas quoi en faire, j’étais partie hospitalière à Lourdes pour accompagner les malades. Pendant une cérémonie, parmi ceux dont je m’occupais, un monsieur non voyant sur une chaise roulante était en train de pleurer. Quand je lui ai demandé pourquoi il était dans cet état, il m’a parlé de ses yeux qui lui faisaient mal et dont il pensait qu’ils me dégoûtaient. Il a alors attrapé mes mains en les posant dessus très fort au point de me faire mal. Et, au bout d’un instant, il m’a demandé ce que j’avais fait, car il ne souffrait plus ! J’ai compris que je l’avais soulagé comme je le faisais pour mes enfants. Par la suite, quand des personnes sont venues au cabinet avec des douleurs, je savais où elles avaient mal et le fait d’imposer mes mains à l’endroit où elles souffraient les soulageait aussi.

Je vous ai entendu dire que vous travailliez comme un scanner !

M. M. Oui, c’est la sensation que je ressens. Quand je passe mes mains au-dessus de la personne qui est allongée, je sais où elle a mal. On me donne aussi des informations sur la personne. J’ai annoncé ainsi à une jeune femme qu’elle était enceinte alors qu’elle ne le savait pas encore… J’ai l’impression de voir à travers mes mains !

 
Et pour des maladies très graves !

M. M. Il paraît effectivement, puisque j’ai eu la chance de faire des soins en accord avec des médecins qui m’ont appelée pour certaines pathologies dont des cancers, que l’on a pu constater qu’il y avait des effets, puisque les analyses, notamment les bilans sanguins s’amélioraient par rapport à ceux précédant la séance de magnétisme. Au début, ils ont été surpris évidement, et c’est pourquoi ils m’envoient maintenant des personnes. Mes soins sont gratuits pour ces pathologies, pour ceux qui ont des traitements, comme les chimiothérapies, ou aussi les enfants. Je ne saurais pas faire autrement. C’est ma façon de les aider. Ainsi que ceux dont j’entends qu’ils n’ont pas de moyens financiers.

Pouvez-vous nous parler maintenant du Livre bleu que vous avez publié ?

118707702_603511356989804_8612334574753107246_nM. M. Quand j’ai commencé à accepter cette évolution vers la médiumnité, j’ai été réveillée la nuit et on me disait : « Va écrire ! ». Je le faisais et j’écrivais ce que j’entendais dans ma tête. Les textes se sont accumulés et on m’a demandé d’en faire un livre dont la couverture m’a été montrée. J’étais un peu réticente évidemment au début, mais on m’a dit de faire confiance, ce que j’ai fait. Alors que je souhaitais mettre des illustrations, j’ai trouvé sur mon ordinateur une peinture qui me plaisait beaucoup. J’ai téléphoné à son auteur, Mireille Courcières, qui s’est révélée être un peintre d’inspiration médiumnique. Je l’ai rencontrée et elle a accepté d’illustrer chaque message d’une de ses toiles, qui se sont révélées être parfaitement en accord, ainsi que nous l’avons constaté.

Pourquoi Le livre bleu ?

M. M.  Tout simplement parce que c’est le titre que j’ai entendu et que ce bleu est la couleur de Marie dont j’ai beaucoup ressenti la présence durant l’écriture de ce livre à travers lesob_0a9a9e_livre-bleu mots qui étaient employés.
Parmi les textes qui m’ont été dictés, l’un comporte un mot qui n’existe pas : « la soitude ». Quand je l’ai écrit, je me suis aussitôt récrié, mais on a insisté en me disant de le lire et de m’en imprégner, que je ressentirais son sens, ce que j’ai compris en le relisant : « La solitude pour rencontrer la soitude. » C’est-à-dire être soi, revenir en soi… Le message n’a évidemment pas été modifié…Je n’ai d’ailleurs jamais rien changé à ces textes, même pas une majuscule… car j’étais très touchée et émerveillée, parfois jusqu’aux larmes par certains, quand je les relisais. Tous m’ont donc été dictés sauf celui commençant par « L’éternel est mon berger » qui m’a été donné en rêve.

J’ai entendu parler d’un deuxième livre…

M. M.  Il est encore en écriture. Il y en a trois en cours dont l’un est presque terminé, celui de Marie à Madelph qui relate pratiquement ma vie ; le second s’appelle le voyage de l’âme dont je fais actuellement la relecture. Le troisième m’a été donné pendant le confinement et s’appelle : Les trois chemins, ceux que l’on doit suivre pour comprendre son incarnation et retourner à la maison. Il m’a été annoncé en rêve. On m’a montré un triangle surmonté d’une croix. En fait, il y a la phase descendante qui est l’incarnation, la phase horizontale constituée par l’expérience, et la phase remontante qui est l’élévation.

Vous avez parlé tout à l’heure de la Vierge Marie pour qui vous avez une grande dévotion !

M. M. Ah oui ! J’ai un grand amour pour elle, depuis mon enfance. J’ai eu la chance d’avoir une grand-mère qui avait énormément la foi en Marie, comme tous mes grands-parents d’ailleurs. J’ai le souvenir très précis que mon grand-père avait une Vierge fluorescente que nous avons découverte émerveillées avec mes deux sœurs après qu’il nous eut fait fermer les yeux dans le noir. Il nous a demandé ensuite de les refermer puis au bout d’un bref instant de les rouvrir mais elle avait disparu. C’est alors qu’il nous a dit : « La sainte Vierge est toujours là, même quand on ne la voit pas. Mais surtout si vous êtes très sages, vous réussirez à la voir. » Ce souvenir d’enfance m’a toujours accompagnée parce que j’ai appris ainsi à l’aimer. J’ai toujours ressenti après cet appel vers Marie et Jésus que je prie beaucoup, mais à ma façon, certes avec des textes, mais surtout un peu comme une conversation. Je parle avec mes mots, avec mon cœur. J’ai reçu d’ailleurs une prière à Marie en canalisation que je récite toujours avant ma médiumnité.

Certaines personnes envient les médiums. Qu’en pensez-vous ?

M. M. Sincèrement, s’ils connaissaient le chemin des médiums, peut-être qu’ils penseraient autrement. Ils les voient faire des conférences, être un peu connu, mais pour moi la médiumnité est un souffle à chaque instant, il faut se discipliner et être dans un grand équilibre. Nous avons à vivre notre propre incarnation, nous ne savons pas tout, nous ne voyons pas tout, mais seulement ce que l’on nous permet de recevoir. Nous sommes justes un instrument.

Je me rends compte aussi que le parcours d’un médium n’est souvent pas simple par rapport à la vie de tous les jours, et que nous vivons dans une certaine solitude, la médiumnité se partageant difficilement, notamment avec un conjoint pas nécessairement très ouvert ou même les amis. Sans parler des accidents de vie, comme ceux que j’ai connus qu’il faut savoir accepter pour évoluer. Ils nous permettent aussi de mieux comprendre ceux qui viennent nous consulter et de les aider.

Toutes les âmes ont des capacités médiumniques mais ne s’incarnent pas nécessairement pour devenir médiums. Je ne crois pas d’ailleurs que la médiumnité puisse s’apprendre. J’ai peur que l’on soit aujourd’hui dans une époque que j’appellerai « de marketing spirituel », et que l’on oublie que la médiumnité est faite avant tout pour aider, le consultant devant pouvoir repartir allégé et soigné grâce aux contacts établis. Il doit apprendre l’absence mais aussi la présence différente…

Pour finir, comment avez-vous vécu ce confinement ?

M. M. D’abord je n’ai pas été surprise sachant que nous allions vivre une période particulière. Je l’ai vécue assez bien car j’ai considéré que c’était un moment privilégié pour retrouver sa « soitude » et faire un petit bilan de tout ce qui se passe dans le monde et de ce que l’on fait soi-même…

Je pense que c’était un moment intéressant pour que les gens réfléchissent et changent peut-être leur façon de faire et revenir à l’essentiel. Je l’ai dit d’ailleurs lors des contacts que j’ai eus à cette époque, car je sentais bien que les gens confrontés à cette situation étaient un peu perdus, et je leur ai demandé aussi d’essayer d’en retirer pour eux le positif qu’ils pouvaient avoir. Nous sommes tous « un être unique et mystérieux », comme dit Le livre bleu. Mais il faut le savoir ou en prendre conscience.  

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N° 299 Mai 2024

AU-DELA-299

En vente au prix de 6,50 €


Destination
Numero

SOMMAIRE :

03 : Éditorial     
06 : Georges Morrannier : 
       Ce que vous deviendrez après la mort
08 : Message du Père François Brune
09 : Les messagers de l'Invisible
10 : Père Pio : La ruche du Bon Dieu
     : Marthe Robin : Message
     : Hélène Bouvier : Message 
12 : Entretien : Marie-Anne Colombani
15 : ORE : Des visiteurs de l'un et l'autre monde
18 : Les charismes : Manifestations après la mort
19 : Ces expériences qu'ils vivent :
       Un arrêt dans le temps
20 : Rubrique : Un adolescent médium,
       homme clé du débarquement
22 : Chronique Dr Charbonier : Les dernières journées
       de PCH à Paris
24 : Réflexion : Depuis Pâques, la mort n'existe plus
24 : Bénédiction : Réchauffer les cœurs
25 : Le bonheur, ça se construit :
       Merci mon guide
26 : Prière et méditation : 
       Sérénité
27 : Paroles
28 : Actualités :
     - Aimer la Terre
     - Petites nouvelles 
     - On en parle : Entre infographie et spiritualité :
       Mon chemin vers l'essentiel
31 : La pensée du jour de Père Pio : 
       (Mars 2024)
       Chapeau : La cuisine du 101
32 : Matière à réflexion
32 : Association
33 : Conférences et médiumnité :
       Mai 2024
36 : Découvrir la nature : Pigcasso
       Biomimétisme et astuces de la nature :
       Le colibri et les drones
37 : Livre du mois :
       Les preuves de la vie après la vie,
       les 7 raisons de croire en l'après-vie

38 : Livres et anciens numéros
40 : Bonnes feuilles : 
       La musique : extrait de :
       Les preuves de la vie après la vie
       de Raymond Moody 
42 : Courrier
43 : À découvrir

 

 

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